Les effets de la couche d'ozone

La chimie de l'ozone stratosphérique

  1. Le "trou d'ozone"
  2. Les mécanismes de destruction de l'ozone stratosphérique
  3. La modélisation de la chimie de l'atmosphère
  4. Quels dangers pour la santé ?

Le "trou d'ozone"

L'ozone est le seul constituant de l'atmosphère capable d'absorber le rayonnement solaire dans le domaine de longueur d'onde 240 - 300 nm (un nanomètre, nm = 10⁻⁹ m), qui correspond à l'ultraviolet. Cette propriété lui confère un rôle fondamental de protection pour les êtres vivants et notamment pour les êtres humains : en effet, une exposition excessive au rayonnement ultraviolet peut avoir des conséquences graves telles que des cancers de la peau. Pour ces raisons médicales et environnementales, la surveillance de l'ozone stratosphérique a pris une importance particulière.
Cette surveillance, assurée au départ depuis le sol par des instruments dont les premiers sont apparus dans les années 20 a ensuite été complétée par l'observation depuis l'espace. Au début des années 80, elle a mis en évidence la raréfaction de l'ozone stratosphérique au niveau du pôle sud, appelée communément « le trou d'ozone ». Cette découverte, compte-tenu de ses conséquences, a entraîné un effort de recherche considérable. Cet effort, conjugué à l'amélioration des moyens de mesure a permis de mettre en évidence les phénomènes physico-chimiques à l'origine de la destruction de l'ozone stratosphérique. Puis, grâce à l'augmentation des performances des moyens de calcul, cet effort a abouti à la modélisation du phénomène, qui a permis de prévoir l'évolution de la couche d'ozone stratosphérique, d'identifier l'impact des activités humaines dans sa destruction et de définir les stratégies à mettre en œuvre pour stopper sa destruction (protocole de Montréal prévoyant l'arrêt des émissions de CFC) en quelques décennies un retour à l'équilibre initial.

Météo-France

L'animation ci-dessus est une modélisation montrant l'évolution de la colonne totale d'ozone du 25 septembre au 30 novembre 2007.On remarque la formation du " trou " fin septembre début octobre (printemps australe) puis sa dissipation par la suite.